Compression - Rarefaction


 Compression-Rarefaction, sérigraphie de 400cm x 90 cm








Compression-rarefaction est le titre d’une série de sérigraphies sur calicot, qui se déplace dans la ville.


Cette création graphique illustre le mouvement de la vibration, le frottement de l’air par l’onde sonore.


Il s’agit d’une sérigraphie en deux couleurs, bleu et vermillon. Dans la représentation du volume d’air, il n’est pas rare de retrouver ces deux couleurs rouge pour les molécules de dioxygène et bleu pour les molécules de diazote, les 2 principaux gaz de l’air en mouvement perpétuel. 


« Les ondes sonores partent d'un objet vibrant, un instrument de musique par exemple, à travers un milieu de propagation, l'air, et font vibrer d'autres objets, votre corps. Une onde sonore est constituée d'une succession de compressions et de raréfactions de molécules d'air. Un objet vibrant comprime et étire continuellement l'air autour de lui. La compression est une région de pression accrue et la raréfaction est une région de pression réduite. »


Si le phénomène de frottement de l'air n'est pas de suite compréhensible, il y a dans la proposition graphique une vibration notable par les points de couleur lorsqu'on l'aborde de loin. Aussi le mouvement d'ondulation induit une circulation, un souffle. Il y a aussi le support utilisé, un calicot, sur lequel se trouve principalement des informations ou annonce publicitaire, ici il est retourné et détourné de son utilisation et laisse une interprétation de lecture au passant.

Les 2 calicots sérigraphiés devaient circuler dans la ville d'Ancenis, le temps de l'exposition. Ils n'étaient pas destiné à un espace précis, mais comme les autres calicots, dévolus à tourner en fonction des points d'accroche dans la ville. Cette création appartient aussi au contexte du confinement, aux contraintes des mesures sanitaires qui ont chamboulé notre quotidien. Il m'est apparu nécessaire de sortir des murs et de réaliser une création graphique dans l'espace public qui suggère le mouvement brut.


Merci à ouoùouh